En découdre avec l’énurésie secondaire !

Outre l'inconfort qu'elle procure tant pour les parents que pour l'enfant, elle est bien souvent source de perte de confiance et de mésestime. Rassurez-vous, je vous livre ici des pistes pour aider votre enfant.

LA SAISON DES BISCOTTES

Alexandra Dumoulin

10/4/2024

Enurésie secondaire : des pistes pour aider votre enfant

Le retour des "pipis au lit"...

Les pédiatres parlent d’énurésie secondaire , à partir de 5 ans, quand un enfant a déjà été propre pendant au moins 6 mois sans traitement et qu’il fait à nouveau pipi au lit . Elle est liée le plus souvent à des problèmes d’ordre émotionnel. En effet, le déclencheur est souvent une émotion forte, vécue en retour d’une situation vécue difficilement : déménagement, divorce , disputes répétitives, naissance d’un petit frère/soeur, etc…Mais cette regression peut être due à une malformation, un diabète, ... Si vous faites ce constat à la maison, il vous faut avant tout vous rapprocher d'un médecin afin que ce dernier écarte tout trouble urinaire.

...Et leurs possibles conséquences

Qu'on se le dise : ce retour en fracas des pipis au lit est une vraie poisse pour toute la famille : machines à laver à répétition, sommeil écourté bien souvent pour toute la maisonnée , baisse d'énergie, sautes d'humeur. Mais c'est surtout pour votre enfant que c'est dur : s'oublier au lit lui apparait comme un retour en arrière, une incapacité à devenir "grand". Comme s'il se sentait incapable de contrôler son propre corps. Et pour cause, le sphincter se muscle et se renforce avec le temps et la répétition.

Les émotions liées à ce trouble peuvent être vécues parfois violemment par votre enfant, si bien qu'il se sent débordé, au sens propre comme au sens figuré. Il s'ensuit une grande probabilité de mésestime, d'une grand manque de confiance en lui, de la honte, parfois exacerbée par les moqueries des autres...Il se peut qu'il évite également les invitations de ses camarades aux "soirées pyjamas" , et qu'il se coupe volontairement d'un environnement social pourtant essentiel à son développement.

Parent, vous avez les plus importantes cartes en main !

Je ne le répèterai jamais assez : dialoguer avec son enfant est indispensable. Essayer de comprendre ce qui peut-être le stresse ou le rend triste. Prenez le temps, c'est précieux et n'hésitez pas à adapter votre langage à son âge. Opter pour parler de ses propres difficultés permet d'emblée de dédramatiser : après tout, peut-être avez vous vécu la même chose à son âge? Comment l'avez-vous vécu ? . Il ne cherche pas un héros, mais la sécurité de savoir que l’adulte ,son référent, est là pour l’aider à grandir.

Des solutions pour vous faire accompagner existent : il y a surement un bon coach parental près de chez vous qui vous permettra de réajuster votre rôle , de trouver les bonnes approches pour vivre une relation parent-enfant apaisée.

La punition ou l'humiliation n'aident en rien à se sortir de l'énurésie, elles risquent même d'empirer le trouble et d'accabler d'autant votre enfant ; il peut développer des insomnies parce qu'il aura peur de s'endormir et installer un sentiment de culpabilité qui peut handicaper lourdement son évolution.

petite fille trite dans son lit
petite fille trite dans son lit

Photo de GM-VA pour Pixabay

Enurésie secondaire : des pistes pour aider votre enfant

Le retour des "pipis au lit"...

Les pédiatres parlent d’énurésie secondaire , à partir de 5 ans, quand un enfant a déjà été propre pendant au moins 6 mois sans traitement et qu’il fait à nouveau pipi au lit . Elle est liée le plus souvent à des problèmes d’ordre émotionnel. En effet, le déclencheur est souvent une émotion forte, vécue en retour d’une situation vécue difficilement : déménagement, divorce , disputes répétitives, naissance d’un petit frère/soeur, etc…Mais cette regression peut être due à une malformation, un diabète, ... Si vous faites ce constat à la maison, il vous faut avant tout vous rapprocher d'un médecin afin que ce dernier écarte tout trouble urinaire.

...Et leurs possibles conséquences

Qu'on se le dise : ce retour en fracas des pipis au lit est une vraie poisse pour toute la famille : machines à laver à répétition, sommeil écourté bien souvent pour toute la maisonnée , baisse d'énergie, sautes d'humeur. Mais c'est surtout pour votre enfant que c'est dur : s'oublier au lit lui apparait comme un retour en arrière, une incapacité à devenir "grand". Comme s'il se sentait incapable de contrôler son propre corps. Et pour cause, le sphincter se muscle et se renforce avec le temps et la répétition.

Les émotions liées à ce trouble peuvent être vécues parfois violemment par votre enfant, si bien qu'il se sent débordé, au sens propre comme au sens figuré. Il s'ensuit une grande probabilité de mésestime, d'une grand manque de confiance en lui, de la honte, parfois exacerbée par les moqueries des autres...Il se peut qu'il évite également les invitations de ses camarades aux "soirées pyjamas" , et qu'il se coupe volontairement d'un environnement social pourtant essentiel à son développement.

Parent, vous avez les plus importantes cartes en main !

Je ne le répèterai jamais assez : dialoguer avec son enfant est indispensable. Essayer de comprendre ce qui peut-être le stresse ou le rend triste. Prenez le temps, c'est précieux et n'hésitez pas à adapter votre langage à son âge. Opter pour parler de ses propres difficultés permet d'emblée de dédramatiser : après tout, peut-être avez vous vécu la même chose à son âge? Comment l'avez-vous vécu ? . Il ne cherche pas un héros, mais la sécurité de savoir que l’adulte ,son référent, est là pour l’aider à grandir.

Des solutions pour vous faire accompagner existent : il y a surement un bon coach parental près de chez vous qui vous permettra de réajuster votre rôle , de trouver les bonnes approches pour vivre une relation parent-enfant apaisée.

La punition ou l'humiliation n'aident en rien à se sortir de l'énurésie, elles risquent même d'empirer le trouble et d'accabler d'autant votre enfant ; il peut développer des insomnies parce qu'il aura peur de s'endormir et installer un sentiment de culpabilité qui peut handicaper lourdement son évolution.

petite fille trite dans son lit
petite fille trite dans son lit

Photo de GM-VA pour Pixabay

Lui permettre d'être autonome

Faites un tour de piste avec votre enfant pour ajuster votre propre organisation et mettez en place les règles ensemble. Voici quelques points à prendre en considération :

  • Vide t-il suffisamment sa vessie durant la journée ? Malheureusement, les toilettes des établissements scolaires sont souvent malmenées par les élèves eux-mêmes qui les rendent sales et donc peu accueillantes pour une envie pressante. Se pose donc la question de la vessie vidée jusqu'au bout au pas, des sphincters contractés jusqu'à la dernière minute ou pas, bref, il est intéressant de savoir finalement comment votre enfant vit le passage aux toilettes.

  • Est-ce qu'il boit juste avant d'aller dormir? Vous comprendrez que plus il s'hydrate avant le coucher, plus grand est le risque de mouiller le lit. Il est souvent admis qu'arrêter tout liquide 1h avant de rejoindre Morphée est une bonne moyenne.

  • Passe t-il aux toilettes avant de se mettre au lit? De la même manière , assurez-vous dans les premiers temps qu'il vide correctement sa vessie (en allant jusqu'au bout, sans forcer et sans attendre "de se faire dessus" avant d'atteindre les WC). Et parce-que vous n'allez pas tout le temps être derrière lui, dès maintenant , cherchez à en faire une routine post-dîner par exemple en lui proposant "qu'est ce qu'on fait après dîner"? , plutôt que "vas te laver les dents et après fais pipi". Grâce à vous, il sera en mesure d'être acteur de son mieux-être et tellement fier de grandir !

  • Qui change les draps quand ils sont mouillés? Là aussi, il serait profitable certainement de favoriser son autonomie : il a mouillé ses draps? il les refait. C'est l'occasion d'apprendre à faire son lit de A à Z. Au début , vous pouvez l'aider pour enfiler par exemple le drap housse, l'alèse ...puis progressivement, ne l'aider que pour les deux coins, etc... Cette nouvelle contrainte va l'obliger à faire un peu plus attention, à écouter un peu mieux son corps. Je comprends ici que les parents pressés sentent que la contrainte sera certainement aussi pour eux. Clairement, oui , vous avez raison. Au début en tout cas. L'enfant va peut-être rechigner, faire une crise, prendre volontairement - ou pas, du temps pour que vous fassiez finalement à sa place... Le jeune enfant peut vous en vouloir au départ, ne pas comprendre pourquoi d'un coup, c'est à lui de faire cela. Là aussi, il est crucial d'en parler en amont ! (et si c'est le pédiatre qui vous a recommandé de procéder ainsi, surtout n'hésitez pas à dire à votre enfant que c'est le médecin qui le dit).

  • Se sent-il en sécurité dans sa chambre la nuit? Autrement dit, le rituel du coucher et son environnement immédiat lui permettent-il de satisfaire son besoin de sommeil? Je vous renvoie ici à mon article qui parle en détail des préalables pour un sommeil réparateur.

  • Féliciter quand il a été sec ! Eluder s'il a mouillé. S'il pleure ou se décourage , lui dire que ça n'est pas grave (après tout, c'est quoi un pipi dans une vie?) , que vous croyez en lui, qu'il va y arriver. Et ne pas s'arrêter là ! Lui montrer, par un ou deux exemples concrets, qu'il est effectivement capable d'y arriver . Piochez un souvenir issu d'un passé pas très lointain où il a réussi durablement quelque chose ! S'il est parvenu à rester sec récemment, c'est l'occasion de démontrer sa réussite ! Ex : " Tu te rappelles il y a quelques semaines en arrière , tu as réussi à tenir sur ton vélo sans les petites roues !" ou encore "souviens-toi de dimanche dernier , tu es parvenu à mettre deux paniers d'affilée au basket. Grâce à toi , ton équipe de basket a remporté le match".

    Nous n'y pouvons (presque) rien, nous, humains, sommes programmés pour "pointer", "imprimer" le côté négatif de chaque situation.

    Et si on essayait , sans faire d'angélisme, de relever et appuyer sur le coté positif?

  • Surtout, surtout , ne jamais revenir aux couches ! Je comprends que c'est la solution facile, elle vous aidera vous, parent, mais en aucun cas elle aidera votre enfant. Revenir aux couches serait comme lui dire : "tu as été propre un jour- Et puis tu es redevenu malpropre. Comme tu as échoué à grandir, voici ta punition. Tu resteras petit mon enfant." Je force le trait (quoique), mais il me semble impératif de ne pas déroger à cette règle.

Comprendre pour déculpabiliser et se mettre en action

Il est important de se mettre en tête qu'un individu énurétique ne le fait pas exprès . Ce manque de contrôle occasionne d'ailleurs bien souvent de la frustration, de la culpabilité et de la honte envers soi-même. Un parent qui s'énerve et/ou punit son enfant parce que ce dernier a mouillé le lit ne fait qu'aggraver le problème , plus encore si celui-ci est d'ordre émotionnel- et "vide" le réservoir d'estime de son enfant. Un peu comme si vous essayiez de réparer une horloge délicate avec un marteau...

Je vous propose quelques clefs que je livre à mes petits clients qui souffrent d'énurésie secondaire et à leurs parents que je reçois au cabinet :

  • La lecture de cette vidéo formidablement réalisée : Lili la vessie.

    Elle permet autant à l'enfant qu'à nous , parents, de comprendre en image le fonctionnement de la vessie et pourquoi nous faisons pipi au lit. Mes recommandations : la regarder toujours avec son enfant , s'il le demande. Ainsi, nous lui montrons que nous le comprenons. Du côté de l'enfant, voir et revoir "Lili" lui permet aussi d'intégrer le fonctionnement d'une partie de son corps.

  • Ce livre de "Max et Lili" que je prête à la semaine ou au mois lors d'un accompagnement. (photo) Je préconise souvent au parent de prendre le temps de le lire avec son enfant ( idéal avant de dormir) et, en fonction de ses capacités de lecture, lui laisser dans sa chambre pour le consulter à sa guise. Ce livre est une pépite pour aider l'enfant à déculpabiliser et voir qu'il n'est pas le seul à avoir ce problème !

  • Lors d'un suivi, je demande au parent de remplir avec son enfant un agenda des nuits sèches (rappelez-vous : on élude les nuits mouillées) . Vous pourrez trouver un modèle prêt à imprimer ici .

Faites-vous confiance, chers parents, vous pouvez être une source précieuse pour votre enfant ! Si vous avez besoin d'un accompagnement en soutien, sachez que la sophrologie est une formidable alliée pour amener votre enfant à mieux vivre ce trouble et à s'en libérer ! Dans un cadre bienveillant et ludique, je crée un protocole qui lui ressemble et je lui donne des outils concrets pour contrôler sa vessie, ne plus se laisser submerger par ses émotions , retrouver confiance et estime. Ainsi, parfois 4 ou 5 séances suffisent pour ne plus entendre parler "d'attaques de pipis au lit" .

Comme j'adore partager les outils que je mets en place dans mes séances , voici une vidéo que j'ai créée pour muscler spécifiquement ses sphincters. (le jeu du coussin)

En finir !

Vous l'avez compris, pour aider votre enfant à dépasser sereinement l'énurésie secondaire, il vous faudra vous poser les bonnes questions et évaluer ce que vous mettez en place.

Et puis nuit après nuit, jour après jour, ce seront ces petites actions, couplées ou non d'un soutien spécifique, qui vous permettront à vous et à votre enfant devenu confiant, de souffler à nouveau , de renforcer le lien qui vous unit et de donner du répit à votre machine à laver !

Sources

- SFUPA (Société Francophone d’Urologie Pédiatrique et de l’Adolescent)

- Association Française de Pédiatrie ambulatoires (AFPA)

Lili La Vessie: Pipi au lit la nuit- laTVdelAFPA

Couverture du livre "Max fait pipi au lit"
Couverture du livre "Max fait pipi au lit"

Ed. Calligram -Dominique de Saint Mars- Serge Bloch

Lui permettre d'être autonome

Faites un tour de piste avec votre enfant pour ajuster votre propre organisation et mettez en place les règles ensemble. Voici quelques points à prendre en considération :

  • Vide t-il suffisamment sa vessie durant la journée ?

    Malheureusement, les toilettes des établissements scolaires sont souvent malmenées par les élèves eux-mêmes qui les rendent sales et donc peu accueillantes pour une envie pressante. Se pose donc la question de la vessie vidée jusqu'au bout au pas, des sphincters contractés jusqu'à la dernière minute ou pas, bref, il est intéressant de savoir finalement comment votre enfant vit le passage aux toilettes.

  • Est-ce qu'il boit juste avant d'aller dormir?

    Vous comprendrez que plus il s'hydrate avant le coucher, plus grand est le risque de mouiller le lit. Il est souvent admis qu'arrêter tout liquide 1h avant de rejoindre Morphée est une bonne moyenne.

  • Passe t-il aux toilettes avant de se mettre au lit?

    De la même manière , assurez-vous dans les premiers temps qu'il vide correctement sa vessie (en allant jusqu'au bout, sans forcer et sans attendre "de se faire dessus" avant d'atteindre les WC). Et parce-que vous n'allez pas tout le temps être derrière lui, dès maintenant , cherchez à en faire une routine post-dîner par exemple en lui proposant "qu'est ce qu'on fait après dîner"? , plutôt que "vas te laver les dents et après fais pipi". Grâce à vous, il sera en mesure d'être acteur de son mieux-être et tellement fier de grandir !

  • Qui change les draps quand ils sont mouillés?

    Là aussi, il serait profitable certainement de favoriser son autonomie : il a mouillé ses draps? il les refait. C'est l'occasion d'apprendre à faire son lit de A à Z. Au début , vous pouvez l'aider pour enfiler par exemple le drap housse, l'alèse ...puis progressivement, ne l'aider que pour les deux coins, etc... Cette nouvelle contrainte va l'obliger à faire un peu plus attention, à écouter un peu mieux son corps. Je comprends ici que les parents pressés sentent que la contrainte sera certainement aussi pour eux. Clairement, oui , vous avez raison. Au début en tout cas. L'enfant va peut-être rechigner, faire une crise, prendre volontairement - ou pas, du temps pour que vous fassiez finalement à sa place... Le jeune enfant peut vous en vouloir au départ, ne pas comprendre pourquoi d'un coup, c'est à lui de faire cela. Là aussi, il est crucial d'en parler en amont ! (et si c'est le pédiatre qui vous a recommandé de procéder ainsi, surtout n'hésitez pas à dire à votre enfant que c'est le médecin qui le dit).

  • Se sent-il en sécurité dans sa chambre la nuit?

    Autrement dit, le rituel du coucher et son environnement immédiat lui permettent-il de satisfaire son besoin de sommeil? Je vous renvoie ici à mon article qui parle en détail des préalables pour un sommeil réparateur.

  • Féliciter quand il a été sec !

    Eluder s'il a mouillé. S'il pleure ou se décourage , lui dire que ça n'est pas grave (après tout, c'est quoi un pipi dans une vie?) , que vous croyez en lui, qu'il va y arriver. Et ne pas s'arrêter là ! Lui montrer, par un ou deux exemples concrets, qu'il est effectivement capable d'y arriver . Piochez un souvenir issu d'un passé pas très lointain où il a réussi durablement quelque chose !

    S'il est parvenu à rester sec récemment, c'est l'occasion de démontrer sa réussite ! Ex : " Tu te rappelles il y a quelques semaines en arrière , tu as réussi à tenir sur ton vélo sans les petites roues !" ou encore "souviens-toi de dimanche dernier , tu es parvenu à mettre deux paniers d'affilée au basket. Grâce à toi , ton équipe de basket a remporté le match".

    Nous n'y pouvons (presque) rien, nous, humains, sommes programmés pour "pointer", "imprimer" le côté négatif de chaque situation.

    Et si on essayait , sans faire d'angélisme, de relever et appuyer sur le coté positif?

  • Surtout, surtout , ne jamais revenir aux couches !

    Je comprends que c'est la solution facile, elle vous aidera vous, parent, mais en aucun cas elle aidera votre enfant. Revenir aux couches serait comme lui dire : "tu as été propre un jour- Et puis tu es redevenu malpropre. Comme tu as échoué à grandir, voici ta punition. Tu resteras petit mon enfant." Je force le trait (quoique), mais il me semble impératif de ne pas déroger à cette règle.

Comprendre pour déculpabiliser et se mettre en action

Il est important de se mettre en tête qu'un individu énurétique ne le fait pas exprès . Ce manque de contrôle occasionne d'ailleurs bien souvent de la frustration, de la culpabilité et de la honte envers soi-même. Un parent qui s'énerve et/ou punit son enfant parce que ce dernier a mouillé le lit ne fait qu'aggraver le problème , plus encore si celui-ci est d'ordre émotionnel- et "vide" le réservoir d'estime de son enfant. Un peu comme si vous essayiez de réparer une horloge délicate avec un marteau...

Je vous propose quelques clefs que je livre à mes petits clients qui souffrent d'énurésie secondaire et à leurs parents que je reçois au cabinet :

👇La lecture de cette vidéo formidablement réalisée : Lili la vessie.

Elle permet autant à l'enfant qu'à nous , parents, de comprendre en image le fonctionnement de la vessie et pourquoi nous faisons pipi au lit. Mes recommandations : la regarder toujours avec son enfant , s'il le demande. Ainsi, nous lui montrons que nous le comprenons. Du côté de l'enfant, voir et revoir "Lili" lui permet aussi d'intégrer le fonctionnement d'une partie de son corps.

Lili La Vessie: Pipi au lit la nuit- laTVdelAFPA

Ed. Calligram -Dominique de Saint Mars- Serge Bloch

Couverture du livre "Max fait pipi au lit"
Couverture du livre "Max fait pipi au lit"

👇Ce livre de "Max et Lili" que je prête à la semaine ou au mois lors d'un accompagnement. (photo) Je préconise souvent au parent de prendre le temps de le lire avec son enfant ( idéal avant de dormir) et, en fonction de ses capacités de lecture, lui laisser dans sa chambre pour le consulter à sa guise. Ce livre est une pépite pour aider l'enfant à déculpabiliser et voir qu'il n'est pas le seul à avoir ce problème !

Lors d'un suivi, je demande au parent de remplir avec son enfant un agenda des nuits sèches (rappelez-vous : on élude les nuits mouillées) . Vous pourrez trouver un modèle prêt à imprimer ici .

Faites-vous confiance, chers parents, vous pouvez être une source précieuse pour votre enfant ! Si vous avez besoin d'un accompagnement en soutien, sachez que la sophrologie est une formidable alliée pour amener votre enfant à mieux vivre ce trouble et à s'en libérer ! Dans un cadre bienveillant et ludique, je crée un protocole qui lui ressemble et je lui donne des outils qui servent pour contrôler sa vessie, ne plus se laisser submerger par ses émotions , retrouver confiance et estime. Ainsi, parfois 4 ou 5 séances suffisent pour ne plus entendre parler "d'attaques de pipis au lit" .

Comme j'adore partager les outils que je mets en place dans mes séances , voici une vidéo que j'ai créée pour muscler spécifiquement ses sphincters. (le jeu du coussin)

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Vous l'avez compris, pour aider votre enfant à dépasser sereinement l'énurésie secondaire, il vous faudra vous poser les bonnes questions et évaluer ce que vous mettez en place.

Nuit après nuit, jour après jour, des petites actions couplées ,ou non, d'un soutien spécifique, vous permettront à vous et à votre enfant devenu confiant de souffler à nouveau , de renforcer le lien qui vous unit et de donner du répit à votre machine à laver !

Sources

- SFUPA (Société Francophone d’Urologie Pédiatrique et de l’Adolescent)

- Association Française de Pédiatrie ambulatoires (AFPA)

À propos...

Hello, je suis Alexandra Dumoulin, sophrologue engagée pour les enfants et les adolescents. C'est avec pep's et dans un climat de confiance que

je les accompagne à évoluer les yeux fermés.

Alexandra Dumoulin

Sophrologue EI - Enfants & Adolescents

263, rue Nelson Mandela, 01630-France

SIRET : 98303562700022

Contactez-moi /Laissez un avis

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Portrait d'Alexandra Dumoulin EI
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