Violence à l'école primaire : comprendre, agir et accompagner nos enfants
Votre enfant rentre de l'école le visage fermé et ne raconte plus sa journée ? Ce guide complet vous accompagne face aux difficultés relationnelles à l'école primaire. Découvrez des outils concrets et bienveillants : techniques de sophrologie adaptées aux 6-11 ans, art de l'écoute vraie, dialogue constructif avec l'enseignant. Basé sur des sources scientifiques vérifiées, cet article vous aide à comprendre le développement émotionnel de votre enfant et à l'outiller pour gagner en confiance. Chiffres officiels 2024, signaux d'alarme à connaître, et surtout : des solutions qui marchent pour accompagner sereinement votre enfant.
LA SAISON DES BISCOTTES
Alexandra Dumoulin
9/20/2025
Violence à l'école primaire : comprendre, agir et accompagner nos enfants
Introduction : parlons vrai
Votre enfant rentre de l'école le visage fermé. Il ne raconte plus sa journée. Ou alors, il vous dit qu'Untel l'embête "tout le temps". Vous sentez que quelque chose ne va pas, mais vous ne savez pas par quel bout prendre le problème.
Vous n'êtes pas seul dans cette situation. Et non, vous n'exagérez pas vos inquiétudes.
La violence scolaire, ça existe bel et bien. Pas forcément sous la forme spectaculaire qu'on voit aux infos, mais dans ces petites blessures quotidiennes qui peuvent marquer un enfant durablement. La recherche en neurosciences nous le confirme : le rejet social active les mêmes zones cérébrales qu'une douleur physique [1].
Alors comment s'y prendre ? Comment distinguer les conflits normaux entre enfants des situations qui demandent qu'on intervienne ? Et surtout, comment outiller nos enfants pour qu'ils traversent tout ça en gardant confiance en eux ?
Violence à l'école primaire : de quoi on parle exactement ?
Oubliez l'image du petit caïd qui rançonne dans la cour. La réalité, c'est plus subtil et souvent plus dur à détecter.
Les formes courantes chez les 6-11 ans
Violence physique "légère" mais répétée : les petites poussées "pour rire", les objets qu'on "emprunte" sans demander, les coups de coude dans le rang. C'est moins spectaculaire qu'une bagarre, mais ça use.
Violence verbale : les moqueries sur les lunettes, les vêtements, la famille. Les surnoms qui blessent. Les "tu pues" répétés tous les jours.
Exclusion sociale : ne jamais être choisi dans une équipe. Être systématiquement écarté des jeux. Se retrouver seul à chaque récré.
Cyberviolence naissante : de plus en plus tôt malheureusement, les enfants ont accès directement ou indirectement aux premiers téléphones ou tablettes. Les messages méchants sur les groupes WhatsApp, les photos gênantes partagées.
Ce qui compte, c'est la répétition. Un incident isolé, un enfant s'en remet. C'est la répétition qui crée le traumatisme. Catherine Blaya [2] explique d'ailleurs que le bullying est bien la « face cachée » de la violence scolaire. Une violence qui n'a rien de spectaculaire, mais n'en est pas moins grave et omniprésente.
Les chiffres français : ni catastrophisme ni déni
Les données du ministère de l'Éducation pour 2023-2024 nous donnent une image claire :
5 incidents graves déclarés pour 1000 élèves dans le primaire [3]
Majoritairement : insultes et coups entre élèves
95% des enfants vivent leur scolarité primaire sans incident grave répété
Ces chiffres, qu'est-ce qu'ils nous disent ? Que le phénomène existe, qu'il ne faut pas le nier, mais qu'il ne concerne pas la majorité des enfants. Ça doit nous rassurer sans nous endormir.
La vraie question, c'est : que faire quand votre enfant fait partie des 5% ?
Les médias et nos angoisses de parents
Soyons honnêtes : les médias amplifient. Une bagarre filmée dans une école à l'autre bout de la France fait le buzz. Résultat : on a l'impression que toutes les écoles sont des zones de guerre.
Pourquoi nos enfants sont plus vulnérables à ces images
Le cerveau d'un enfant de primaire, c'est surtout de l'émotion pure. Le cortex orbito-frontal, la partie du cortex préfrontal qui contrôle nos émotions et nos impulsions, ne commence à maturer qu'entre 5 et 7 ans [4]. La maturation complète n'interviendra que vers la fin de la vingtaine [5].
Concrètement : quand votre gamin de 8 ans voit aux infos une vidéo de violence scolaire, son cerveau émotionnel se dit "ça peut m'arriver demain". Il n'a pas encore les outils pour se dire "c'est un cas isolé qui s'est passé loin de chez moi".
Notre rôle de parents : filtrer ce qui arrive à leurs oreilles et les aider à décoder ce qu'ils entendent.
Le développement de l'empathie : comprendre pour mieux agir
Voici une info qui change tout : l'empathie ne se développe complètement qu'autour de 12-14 ans. Les recherches montrent que dès 14 mois, les bébés viennent spontanément en aide aux autres, sans attendre de récompense [6], mais les mécanismes complexes de l'empathie cognitive se développent progressivement.
Ce que ça veut dire concrètement
6-8 ans : votre enfant ressent les émotions des autres, mais surtout celles des gens proches de lui
8-10 ans : il commence à comprendre que les autres peuvent penser différemment de lui
10-12 ans : il développe vraiment sa capacité à se mettre à la place de l'autre
Cette info, elle est précieuse. Elle nous dit qu'il faut être patient avec nos enfants. Qu'on ne peut pas exiger d'eux qu'ils comprennent immédiatement pourquoi leur comportement fait mal à un copain.
Crédit photo : Chansu Chin
Violence à l'école primaire : comprendre, agir et accompagner nos enfants
Introduction : parlons vrai
Votre enfant rentre de l'école le visage fermé. Il ne raconte plus sa journée. Ou alors, il vous dit qu'Untel l'embête "tout le temps". Vous sentez que quelque chose ne va pas, mais vous ne savez pas par quel bout prendre le problème.
Vous n'êtes pas seul dans cette situation. Et non, vous n'exagérez pas vos inquiétudes.
La violence scolaire, ça existe bel et bien. Pas forcément sous la forme spectaculaire qu'on voit aux infos, mais dans ces petites blessures quotidiennes qui peuvent marquer un enfant durablement. La recherche en neurosciences nous le confirme : le rejet social active les mêmes zones cérébrales qu'une douleur physique [1].
Alors comment s'y prendre ? Comment distinguer les conflits normaux entre enfants des situations qui demandent qu'on intervienne ? Et surtout, comment outiller nos enfants pour qu'ils traversent tout ça en gardant confiance en eux ?
Violence à l'école primaire : de quoi on parle exactement ?
Oubliez l'image du petit caïd qui rançonne dans la cour. La réalité, c'est plus subtil et souvent plus dur à détecter.
Formes courantes chez les 6-11 ans
Violence physique "légère" mais répétée : les petites poussées "pour rire", les objets qu'on "emprunte" sans demander, les coups de coude dans le rang. C'est moins spectaculaire qu'une bagarre, mais ça use.
Violence verbale : les moqueries sur les lunettes, les vêtements, la famille. Les surnoms qui blessent. Les "tu pues" répétés tous les jours.
Exclusion sociale : ne jamais être choisi dans une équipe. Être systématiquement écarté des jeux. Se retrouver seul à chaque récré.
Cyberviolence naissante : de plus en plus tôt malheureusement, les enfants ont accès directement ou indirectement aux premiers téléphones ou tablettes. Les messages méchants sur les groupes WhatsApp, les photos gênantes partagées.
Ce qui compte, c'est la répétition. Un incident isolé, un enfant s'en remet. C'est la répétition qui crée le traumatisme. Catherine Blaya [2] explique d'ailleurs que le bullying est bien la « face cachée » de la violence scolaire. Une violence qui n'a rien de spectaculaire, mais n'en est pas moins grave et omniprésente.
Les chiffres français : ni catastrophisme ni déni
Les données du ministère de l'Éducation pour 2023-2024 nous donnent une image claire :
5 incidents graves déclarés pour 1000 élèves dans le primaire [3]
Majoritairement : insultes et coups entre élèves
95% des enfants vivent leur scolarité primaire sans incident grave répété
Ces chiffres, qu'est-ce qu'ils nous disent ? Que le phénomène existe, qu'il ne faut pas le nier, mais qu'il ne concerne pas la majorité des enfants. Ça doit nous rassurer sans nous endormir.
La vraie question, c'est : que faire quand votre enfant fait partie des 5% ?
Les médias et nos angoisses de parents
Soyons honnêtes : les médias amplifient. Une bagarre filmée dans une école à l'autre bout de la France fait le buzz. Résultat : on a l'impression que toutes les écoles sont des zones de guerre.
Pourquoi nos enfants sont plus vulnérables à ces images
Le cerveau d'un enfant de primaire, c'est surtout de l'émotion pure. Le cortex orbito-frontal, la partie du cortex préfrontal qui contrôle nos émotions et nos impulsions, ne commence à maturer qu'entre 5 et 7 ans [4]. La maturation complète n'interviendra que vers la fin de la vingtaine [5].
Concrètement : quand votre gamin de 8 ans voit aux infos une vidéo de violence scolaire, son cerveau émotionnel se dit "ça peut m'arriver demain". Il n'a pas encore les outils pour se dire "c'est un cas isolé qui s'est passé loin de chez moi".
Notre rôle de parents : filtrer ce qui arrive à leurs oreilles et les aider à décoder ce qu'ils entendent.
Le développement de l'empathie : comprendre pour mieux agir
Voici une info qui change tout : l'empathie ne se développe complètement qu'autour de 12-14 ans. Les recherches montrent que dès 14 mois, les bébés viennent spontanément en aide aux autres, sans attendre de récompense [6], mais les mécanismes complexes de l'empathie cognitive se développent progressivement.
Ce que ça veut dire concrètement
6-8 ans : votre enfant ressent les émotions des autres, mais surtout celles des gens proches de lui
8-10 ans : il commence à comprendre que les autres peuvent penser différemment de lui
10-12 ans : il développe vraiment sa capacité à se mettre à la place de l'autre
Cette info, elle est précieuse. Elle nous dit qu'il faut être patient avec nos enfants. Qu'on ne peut pas exiger d'eux qu'ils comprennent immédiatement pourquoi leur comportement fait mal à un copain.
Crédit photo : Chansu Chin
Que faire concrètement si votre enfant est concerné ?
À la maison : l'art de l'écoute vraie
Écoutez sans solution immédiate. Votre enfant vous raconte qu'on l'embête ? Résistez à l'envie de donner tout de suite des conseils. Écoutez d'abord.
Validez ses émotions. "Tu as eu peur, c'est normal." "Tu étais en colère, je comprends." Évitez le "c'est pas grave" qui coupe la discussion.
Posez les bonnes questions :
"Ça se passe comment exactement ?"
"Qu'est-ce que tu as ressenti ?"
"Est-ce que ça arrive souvent ?"
Avec l'école : partenaires, pas adversaires
Premier réflexe : parler à l'enseignant. Pas pour porter plainte, mais pour comprendre. Il connaît la dynamique de la classe, il a peut-être déjà observé des choses.
Restez factuel : "Mon enfant me dit que..." plutôt que "Untel est méchant avec mon fils".
Construisez ensemble une stratégie. L'école et vous, vous êtes du même côté : celui du bien-être de votre enfant.
Outiller votre enfant
La technique STOP (basée sur les recherches en pleine conscience) :
S = Stop, je m'arrête
T = Take a breath, je respire
O = Observe, qu'est-ce que je ressens ?
P = Procède, comment je peux réagir calmement ?
Apprendre à dire non fermement : "Stop, ça me plaît pas." Regarder dans les yeux, voix claire.
Savoir chercher de l'aide : identifier les adultes de confiance à l'école.
La sophrologie : un outil concret et efficace
La sophrologie aide les enfants à canaliser leurs émotions comme la colère, la peur ou la tristesse. Elle développe leur confiance en soi et leur estime de soi [7]. Ces exercices sont adaptés aux enfants car ils font appel au corps, à la respiration et à la visualisation, et peuvent être proposés dès 5 ans [8].
Techniques simples à faire à la maison
La respiration du ballon : L'enfant pose une main sur le ventre, inspire en gonflant le ventre comme un ballon, expire en le dégonflant lentement. 5 minutes suffisent pour retrouver le calme.
Le scan corporel rapide : "Ferme les yeux, sens tes pieds dans tes chaussures, tes jambes sur la chaise, tes mains sur tes genoux..." Ça aide à prendre conscience des tensions et à les relâcher.
La visualisation du lieu sûr : Chaque enfant imagine son endroit de sécurité (sa chambre, chez les grands-parents, un endroit dans la nature) et peut y retourner mentalement quand il se sent stressé.
En groupe à l'école
Ces exercices marchent encore mieux en classe. Ils créent une atmosphère plus calme et développent l'empathie collective. De plus en plus d'écoles s'y mettent.
Développer la résilience au quotidien
Les compétences psychosociales selon l'OMS
Intelligence émotionnelle : apprendre à reconnaître et nommer ses émotions. "Je suis en colère" plutôt que "ça m'énerve".
Résolution de conflits : négocier plutôt que subir ou exploser. "Moi je propose qu'on fasse ça, toi tu préfères quoi ?"
Estime de soi réaliste : célébrer les efforts, pas seulement les résultats. "Tu as essayé de nouveaux mots pour te défendre, bravo."
Créer un environnement stable
Cohérence école-maison : les mêmes valeurs de respect et de bienveillance partout.
Modélisation : nos enfants apprennent plus de ce qu'ils nous voient faire que de ce qu'on leur dit.
Quand s'inquiéter vraiment ?
Signaux d'alarme physiques
Troubles du sommeil qui persistent
Maux de ventre/tête fréquents sans cause médicale
Perte d'appétit
Fatigue inhabituelle
Signaux comportementaux
Refus soudain d'aller à l'école
Changement notable de comportement
Perte d'intérêt pour tout ce qu'il aimait
Régression (pipi au lit, difficultés scolaires soudaines)
Dans ces cas-là, n'hésitez pas à consulter un psychologue spécialisé dans l'enfance. C'est pas un échec, c'est de la prévention.
Conclusion : agir ensemble, avec justesse
La violence à l'école primaire existe. Les chiffres le montrent, nos enfants la vivent parfois. Mais elle n'est pas une fatalité.
Nous avons des outils : l'écoute bienveillante, la coopération avec l'école, les techniques de sophrologie, le développement des compétences émotionnelles. La recherche nous donne des pistes concrètes et efficaces.
L'école peut et doit redevenir un lieu d'épanouissement pour tous les enfants. Ça demande qu'on s'y mette tous : parents, enseignants, enfants. Chacun à sa place, chacun avec ses compétences.
Votre enfant compte sur vous. Pas pour le surprotéger, mais pour lui donner les clés qui lui permettront de grandir confiant et respectueux des autres.
Chaque action compte. La vôtre aussi.
Sources et ressources :
[1] Cristofori, I. (2011). Modulations physiologiques et comportementales de la douleur sociale. Thèse de doctorat, Université Claude Bernard - Lyon I. [Accessible via HAL-archives ouvertes]
[2] Blaya, C. (2006). Violences et maltraitances en milieu scolaire. Armand Colin.
[3] Ministère de l'Éducation nationale, DEPP (2024). "Enquête de climat scolaire et victimation 2023-2024." [Données officielles publiées]
[4] "Le cerveau de l'enfant" (2017). L'École des parents, Cairn.info. https://shs.cairn.info/revue-l-ecole-des-parents-2017-1-page-40
[5] "Comprendre le cerveau de l'adolescent" (2024). Parlons sciences. https://parlonssciences.ca/ressources-pedagogiques/les-stim-expliquees/comprendre-le-cerveau-de-ladolescent
[6] Warneken, F. & Tomasello, M. (2007). Helping and cooperation at 14 months of age. Developmental Psychology.
[7] "La sophrologie aide à gérer les émotions des enfants" (2024). Montessori21. https://www.montessori21.org/jaide-mon-enfant-a-gerer-ses-emotions-techniques-et-astuces-de-la-sophrologie/
[8] "La roue pour aider les enfants à apprivoiser les émotions" (2024). Apprendre à éduquer. https://apprendreaeduquer.fr/la-roue-de-sophrologie-pour-aider-les-enfants-a-apprivoiser-les-emotions/
Références complémentaires consultables :
"Le développement du cerveau et les fonctions exécutives" (2024). Encyclopédie sur le développement des jeunes enfants. https://www.enfant-encyclopedie.com/fonctions-executives/selon-experts/le-developpement-du-cerveau-et-les-fonctions-executives
"Le développement de l'empathie chez le jeune enfant" (2021). L'Année psychologique, Cairn.info. https://shs.cairn.info/revue-l-annee-psychologique-2021-3-page-239


Que faire concrètement si votre enfant est concerné ?
À la maison : l'art de l'écoute vraie
Écoutez sans solution immédiate. Votre enfant vous raconte qu'on l'embête ? Résistez à l'envie de donner tout de suite des conseils. Écoutez d'abord.
Validez ses émotions. "Tu as eu peur, c'est normal." "Tu étais en colère, je comprends." Évitez le "c'est pas grave" qui coupe la discussion.
Posez les bonnes questions :
"Ça se passe comment exactement ?"
"Qu'est-ce que tu as ressenti ?"
"Est-ce que ça arrive souvent ?"
Avec l'école : partenaires, pas adversaires
Premier réflexe : parler à l'enseignant. Pas pour porter plainte, mais pour comprendre. Il connaît la dynamique de la classe, il a peut-être déjà observé des choses.
Restez factuel : "Mon enfant me dit que..." plutôt que "Untel est méchant avec mon fils".
Construisez ensemble une stratégie. L'école et vous, vous êtes du même côté : celui du bien-être de votre enfant.
Outiller votre enfant
La technique STOP (basée sur les recherches en pleine conscience) :
S = Stop, je m'arrête
T = Take a breath, je respire
O = Observer ce que je ressens
P = Procèder : comment je peux réagir calmement ?
Apprendre à dire non fermement : "Stop, ça me plaît pas." Regarder dans les yeux, voix claire.
Savoir chercher de l'aide : identifier les adultes de confiance à l'école.
La sophrologie : un outil concret et efficace
La sophrologie aide les enfants à canaliser leurs émotions comme la colère, la peur ou la tristesse. Elle développe leur confiance en soi et leur estime de soi [7]. Ces exercices sont adaptés aux enfants car ils font appel au corps, à la respiration et à la visualisation, et peuvent être proposés dès 5 ans [8].
Techniques simples à faire chez soi
La respiration du ballon : L'enfant pose une main sur le ventre, inspire en gonflant le ventre comme un ballon, expire en le dégonflant lentement. 5 minutes suffisent pour retrouver le calme.
Le scan corporel rapide : "Ferme les yeux, sens tes pieds dans tes chaussures, tes jambes sur la chaise, tes mains sur tes genoux..." Ça aide à prendre conscience des tensions et à les relâcher.
La visualisation du lieu sûr : Chaque enfant imagine son endroit de sécurité (sa chambre, chez les grands-parents, un endroit dans la nature) et peut y retourner mentalement quand il se sent stressé.
En groupe à l'école
Ces exercices marchent encore mieux en classe. Ils créent une atmosphère plus calme et développent l'empathie collective. De plus en plus d'écoles s'y mettent.
Développer la résilience au quotidien
Les compétences psychosociales selon l'OMS
Intelligence émotionnelle : apprendre à reconnaître et nommer ses émotions. "Je suis en colère" plutôt que "ça m'énerve".
Résolution de conflits : négocier plutôt que subir ou exploser. "Moi je propose qu'on fasse ça, toi tu préfères quoi ?"
Estime de soi réaliste : célébrer les efforts, pas seulement les résultats. "Tu as essayé de nouveaux mots pour te défendre, bravo."
Créer un environnement stable
Cohérence école-maison : les mêmes valeurs de respect et de bienveillance partout.
Modélisation : nos enfants apprennent plus de ce qu'ils nous voient faire que de ce qu'on leur dit.
Quand s'inquiéter vraiment ?
Signaux d'alarme physiques
Troubles du sommeil qui persistent
Maux de ventre/tête fréquents sans cause médicale
Perte d'appétit
Fatigue inhabituelle
Signaux comportementaux
Refus soudain d'aller à l'école
Changement notable de comportement
Perte d'intérêt pour tout ce qu'il aimait
Régression (pipi au lit, difficultés scolaires soudaines)
Dans ces cas-là, n'hésitez pas à consulter un psychologue spécialisé dans l'enfance. C'est pas un échec, c'est de la prévention.
Conclusion : agir ensemble, avec justesse
La violence à l'école primaire existe. Les chiffres le montrent, nos enfants la vivent parfois. Mais elle n'est pas une fatalité.
Nous avons des outils : l'écoute bienveillante, la coopération avec l'école, les techniques de sophrologie, le développement des compétences émotionnelles. La recherche nous donne des pistes concrètes et efficaces.
L'école peut et doit redevenir un lieu d'épanouissement pour tous les enfants. Ça demande qu'on s'y mette tous : parents, enseignants, enfants. Chacun à sa place, chacun avec ses compétences.
Votre enfant compte sur vous. Pas pour le surprotéger, mais pour lui donner les clés qui lui permettront de grandir confiant et respectueux des autres.
Chaque action compte. La vôtre aussi.
Sources et ressources :
[1] Cristofori, I. (2011). Modulations physiologiques et comportementales de la douleur sociale. Thèse de doctorat, Université Claude Bernard - Lyon I. [Accessible via HAL-archives ouvertes]
[2] Blaya, C. (2006). Violences et maltraitances en milieu scolaire. Armand Colin.
[3] Ministère de l'Éducation nationale, DEPP (2024). "Enquête de climat scolaire et victimation 2023-2024." [Données officielles publiées]
[4] "Le cerveau de l'enfant" (2017). L'École des parents, Cairn.info. https://shs.cairn.info/revue-l-ecole-des-parents-2017-1-page-40
[5] "Comprendre le cerveau de l'adolescent" (2024). Parlons sciences. https://parlonssciences.ca/ressources-pedagogiques/les-stim-expliquees/comprendre-le-cerveau-de-ladolescent
[6] Warneken, F. & Tomasello, M. (2007). Helping and cooperation at 14 months of age. Developmental Psychology.
[7] "La sophrologie aide à gérer les émotions des enfants" (2024). Montessori21. https://www.montessori21.org/jaide-mon-enfant-a-gerer-ses-emotions-techniques-et-astuces-de-la-sophrologie/
[8] "La roue pour aider les enfants à apprivoiser les émotions" (2024). Apprendre à éduquer. https://apprendreaeduquer.fr/la-roue-de-sophrologie-pour-aider-les-enfants-a-apprivoiser-les-emotions/
Références complémentaires consultables :
"Le développement du cerveau et les fonctions exécutives" (2024). Encyclopédie sur le développement des jeunes enfants. https://www.enfant-encyclopedie.com/fonctions-executives/selon-experts/le-developpement-du-cerveau-et-les-fonctions-executives
"Le développement de l'empathie chez le jeune enfant" (2021). L'Année psychologique, Cairn.info. https://shs.cairn.info/revue-l-annee-psychologique-2021-3-page-239


À propos...
Hello, je suis Alexandra Dumoulin, sophrologue engagée pour les enfants et les adolescents. C'est avec pep's et dans un climat de confiance que
je les accompagne à évoluer les yeux fermés.
Alexandra Dumoulin
Sophrologue EI - Enfants & Adolescents
263, rue Nelson Mandela, 01630-France
SIRET : 98303562700022


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Alexandra Dumoulin, Sophrologue EI

