L'enfant endeuillé

Avec cet article , je vous propose de peut-être changer de regard et vous mettre à la place d'un enfant qui vit un deuil pour comprendre en quoi ce processus diffère de l'adulte. Vous y trouverez également des pistes pour soutenir, au mieux , votre enfant .

LA SAISON DES BISCOTTES

Alexandra Dumoulin

12/4/2024

accompagner un enfant dans le deuil

Le décès d’un être cher est une épreuve déstabilisante pour tous, mais le vécu du deuil chez l’enfant demande une attention particulière. Les enfants perçoivent et vivent la mort différemment des adultes, avec des émotions qu’ils leur est compliquées à exprimer.

Dans cet article, je souhaite vous offrir des clés pour comprendre ce qu’ils traversent, des pistes concrètes pour les soutenir, et vous expliquer comment la sophrologie peut être un outil puissant pour les aider à traverser le deuil avec douceur.

Le deuil, qu'est-ce que c'est ?

Le deuil, c’est avant tout un processus naturel : c’est le chemin par lequel nous apprenons à vivre avec l’absence d’un être aimé. Lorsque l’on perd un être cher, le voyage émotionnel est unique à chacun. Pourtant, certaines étapes semblent résonner en beaucoup de personnes. On peut imaginer ces phases comme un sentier sinueux que l’on traverse, avec des hauts et des bas : il y a d’abord le choc, cette sidération qui nous fait refuser d’y croire. Ensuite, la colère, parfois tournée contre la vie elle-même. Puis vient ce moment où l’on négocie mentalement, 'et si...' ou 'j’aurais dû...', avant de ressentir pleinement la tristesse. Enfin, avec le temps, on atteint doucement une forme d’acceptation, même si la douleur ne disparaît jamais complètement. Ce parcours, bien que douloureux, est une part naturelle du processus de deuil. Sachez que ce processus chez l'enfant n'est pas comparable à celui de l'adulte.

Chez l’enfant, ce chemin peut sembler plus sinueux car il ne possède pas encore la maturité émotionnelle et cognitive pour comprendre pleinement la notion de mort. Les enfants voient le monde avec des yeux bien différents des nôtres. Avant l’âge de 7 ans, la mort est pour eux un concept flou, presque comme une pause ou un départ temporaire. Ce n’est qu’en grandissant, souvent entre 7 et 8 ans, qu’ils commencent à comprendre que cette séparation est définitive. C’est une transition délicate, une prise de conscience parfois difficile à accepter pour leurs jeunes esprits qui se construisent encore. Cette compréhension graduelle peut entraîner des réactions imprévisibles : un mélange de tristesse, de colère, ou même d’insouciance. Nous savons également que près de 40% d'enfants ayant perdu un proche développent une dépression majeure.

La notion de mort chez l'enfant

Les enfants appréhendent le monde différemment des adultes, surtout en ce qui concerne la notion de la mort. Leur compréhension évolue avec leur âge et est aussi influencée par les informations que leurs parents peuvent leur transmettre. Un nouveau-né peut associer la mort à l'absence physique de la personne qui s'occupe de lui. Pour un bébé de moins de deux ans, on sait que son ressenti vécu au travers des émotions des ses parents jouent un rôle majeur dans sa perception.

Entre 3 et 5 ans, l'enfant commence à saisir l'idée de séparation, mais il ne réalise pas encore qu'il s'agit d'une rupture définitive. De plus, la pensée magique s'installe, amenant l'enfant à croire que ses actions peuvent avoir des conséquences irrationnelles aux yeux des adultes. Ainsi, il peut penser par exemple que sa gentillesse peut ramener un grand-parent décédé.

À partir de 6 ans, les enfants commencent à comprendre que la mort, c’est pour toujours. C’est une grande découverte pour eux, et elle s’accompagne de nombreuses questions. Ils cherchent à donner un sens à cette réalité, en essayant de comprendre pourquoi ça arrive et ce que cela signifie. À cet âge, leur raisonnement est en pleine construction avec des conclusions qui peuvent déboucher sur des angoisses. Par exemple, "Si le papa de mon copain est mort en randonnée, alors ça pourrait arriver à mon papa aussi."

Vers 9 ans, leur compréhension évolue : ils réalisent que la mort est irréversible. Mais, même à cet âge, la pensée magique reste très présente. Ils peuvent croire, par exemple, que s’ils avaient été plus gentils ou s’ils avaient fait quelque chose de particulier, ils auraient pu empêcher la mort d’un proche. Ces idées, même si elles ne sont pas rationnelles, traduisent le mélange d’émotions et de réflexions qui les habitent à ce moment de leur développement. C’est leur manière de tenter de maîtriser l’incontrôlable.

S'adapter au vécu et à la compréhension de la notion de mort selon l'âge de l'enfant est donc crucial pour l'accompagner au mieux à vivre une perte.

enfant de 10 ans s'appuyant sur un arbre
enfant de 10 ans s'appuyant sur un arbre

Photo de Trinity Kubassek

accompagner un enfant dans le deuil

Le décès d’un être cher est une épreuve déstabilisante pour tous, mais le vécu du deuil chez l’enfant demande une attention particulière. Les enfants perçoivent et vivent la mort différemment des adultes, avec des émotions qu’ils leur est compliquées à exprimer.

Dans cet article, je souhaite vous offrir des clés pour comprendre ce qu’ils traversent, des pistes concrètes pour les soutenir, et vous expliquer comment la sophrologie peut être un outil puissant pour les aider à traverser le deuil avec douceur.

Le deuil, qu'est-ce que c'est ?

Le deuil, c’est avant tout un processus naturel : c’est le chemin par lequel nous apprenons à vivre avec l’absence d’un être aimé. Lorsque l’on perd un être cher, le voyage émotionnel est unique à chacun. Pourtant, certaines étapes semblent résonner en beaucoup de personnes. On peut imaginer ces phases comme un sentier sinueux que l’on traverse, avec des hauts et des bas : il y a d’abord le choc, cette sidération qui nous fait refuser d’y croire. Ensuite, la colère, parfois tournée contre la vie elle-même. Puis vient ce moment où l’on négocie mentalement, 'et si...' ou 'j’aurais dû...', avant de ressentir pleinement la tristesse. Enfin, avec le temps, on atteint doucement une forme d’acceptation, même si la douleur ne disparaît jamais complètement. Ce parcours, bien que douloureux, est une part naturelle du processus de deuil

Chez l’enfant, ce chemin peut sembler plus sinueux car il ne possède pas encore la maturité émotionnelle et cognitive pour comprendre pleinement la notion de mort. Les enfants voient le monde avec des yeux bien différents des nôtres. Avant l’âge de 7 ans, la mort est pour eux un concept flou, presque comme une pause ou un départ temporaire. Ce n’est qu’en grandissant, souvent entre 7 et 8 ans, qu’ils commencent à comprendre que cette séparation est définitive. C’est une transition délicate, une prise de conscience parfois difficile à accepter pour leurs jeunes esprits qui se construisent encore. Cette compréhension graduelle peut entraîner des réactions imprévisibles : un mélange de tristesse, de colère, ou même d’insouciance. Nous savons également que près de 40% d'enfants ayant perdu un proche développent une dépression majeure.

La notion de mort chez l'enfant

Les enfants appréhendent le monde différemment des adultes, surtout en ce qui concerne la notion de la mort. Leur compréhension évolue avec leur âge et est aussi influencée par les informations que leurs parents peuvent leur transmettre. Un nouveau-né peut associer la mort à l'absence physique de la personne qui s'occupe de lui. Pour un bébé de moins de deux ans, on sait que son ressenti vécu au travers des émotions des ses parents jouent un rôle majeur dans sa perception.

Entre 3 et 5 ans, l'enfant commence à saisir l'idée de séparation, mais il ne réalise pas encore qu'il s'agit d'une rupture définitive. De plus, la pensée magique s'installe, amenant l'enfant à croire que ses actions peuvent avoir des conséquences irrationnelles aux yeux des adultes. Ainsi, il peut penser par exemple que sa gentillesse peut ramener un grand-parent décédé.

À partir de 6 ans, les enfants commencent à comprendre que la mort, c’est pour toujours. C’est une grande découverte pour eux, et elle s’accompagne de nombreuses questions. Ils cherchent à donner un sens à cette réalité, en essayant de comprendre pourquoi ça arrive et ce que cela signifie. À cet âge, leur raisonnement est en pleine construction avec des conclusions qui peuvent déboucher sur des angoisses. Par exemple, "Si le papa de mon copain est mort en randonnée, alors ça pourrait arriver à mon papa aussi."

Vers 9 ans, leur compréhension évolue : ils réalisent que la mort est irréversible. Mais, même à cet âge, la pensée magique reste très présente. Ils peuvent croire, par exemple, que s’ils avaient été plus gentils ou s’ils avaient fait quelque chose de particulier, ils auraient pu empêcher la mort d’un proche. Ces idées, même si elles ne sont pas rationnelles, traduisent le mélange d’émotions et de réflexions qui les habitent à ce moment de leur développement. C’est leur manière de tenter de maîtriser l’incontrôlable.

S'adapter au vécu et à la compréhension de la notion de mort selon l'âge de l'enfant est donc crucial pour l'accompagner au mieux à vivre une perte.

enfant de 10 ans s'appuyant sur un arbre
enfant de 10 ans s'appuyant sur un arbre

Photo de Trinity Kubassek

Parler de la mort aux enfants : l'importance des mots justes

Quand un enfant est confronté à la mort, il est essentiel de ne pas se taire. Même si le sujet nous semble difficile ou inconfortable, en parler de façon adaptée l’aide à comprendre et à intégrer ce qui s’est passé. Laisser un enfant seul face à ses questions ou lui donner des réponses floues peut, au contraire, alimenter ses peurs, ses incompréhensions ou son sentiment de culpabilité.

Adaptez vos mots à son âge

Lorsqu’un enfant pose cette question si déchirante, 'Pourquoi Mamie n’est plus là ?', il est essentiel de lui répondre avec des mots simples et sincères. Les métaphores comme 'Mamie dort pour toujours' peuvent parfois embrouiller son esprit. À la place, il vaut mieux dire quelque chose comme : 'Mamie est morte, ça veut dire qu’elle ne reviendra pas. Mais on peut garder en nous tous les beaux moments qu’on a vécus avec elle.' Ce type de phrase, même difficile à dire, offre à l’enfant la clarté et la sécurité dont il a besoin pour comprendre, à son rythme, ce grand mystère qu’est la mort.

Les métaphores, même si elles partent d’une bonne intention, peuvent semer la confusion chez l’enfant. Si on lui dit que mamie "fait dodo pour toujours", il peut en conclure que dormir est dangereux, et développer une peur de s’endormir ou de voir ses proches dormir. De la même façon, dire qu’elle "est partie" peut lui donner l’impression qu’elle a choisi de ne pas revenir, ce qui peut être vécu comme un abandon.

Désamorcer la culpabilité

L’enfant, surtout s’il est dans cette phase où la pensée magique est encore présente, peut s’imaginer qu’il est responsable de ce qui s’est passé. Il pourrait croire que la mort d’un proche est liée à quelque chose qu’il a fait ou n’a pas fait : "Si j’avais été plus sage, peut-être que mamie serait encore là". Ces idées, bien qu’infondées, sont réelles pour lui et peuvent créer un sentiment de culpabilité qui l’accompagne longtemps si personne ne le rassure.

Les enfants ont parfois tendance à croire qu’ils sont responsables de ce qui leur arrive. Alors, lorsque la mort frappe, il est essentiel de trouver les mots pour apaiser cette culpabilité injustifiée. Vous pourriez lui dire doucement : "Mamie était très malade, et son corps a fini par s’arrêter de fonctionner. Ce n’est pas de ta faute, ni de la faute de personne". Ces paroles, simples mais sincères, sont comme un baume qui vient calmer leurs doutes et les aider à comprendre que certains événements sont au-delà de leur contrôle.

L’importance de répondre à ses questions

En général vers 6 ans, non bambins posent des questions très directes ou répétitives, comme : "Qu’est-ce que ça veut dire être mort ?" ou "Est-ce que toi aussi, tu vas mourir ?". Il est normal de ne pas toujours savoir comment répondre, mais il est préférable d’accueillir ces questions avec patience et bienveillance. Même si les réponses sont parfois inconfortables, elles permettent à l’enfant de construire une compréhension plus apaisée de la mort.

Créer un espace d’échange

En mettant des mots clairs et adaptés sur la mort, vous l'aiderez à ne pas rester seul avec ses peurs ou ses idées fausses. Il se sentira rassuré de savoir qu’il peut parler de ses émotions et poser ses questions librement. En choisissant des mots simples mais honnêtes, vous l’aidez déjà plus que vous ne le pensez !

Parler de la mort n’enlève pas la douleur, mais c’est un premier grand pas pour l' aider à mieux la comprendre et à grandir avec cette réalité de la vie.

Mère embrassant sont enfant
Mère embrassant sont enfant

Photo d'Ivan Samkov

Parler de la mort aux enfants : l'importance des mots justes

Quand un enfant est confronté à la mort, il est essentiel de ne pas se taire. Même si le sujet nous semble difficile ou inconfortable, en parler de façon adaptée l’aide à comprendre et à intégrer ce qui s’est passé. Laisser un enfant seul face à ses questions ou lui donner des réponses floues peut, au contraire, alimenter ses peurs, ses incompréhensions ou son sentiment de culpabilité.

Adaptez vos mots à son âge

Lorsqu’un enfant pose cette question si déchirante, 'Pourquoi Mamie n’est plus là ?', il est essentiel de lui répondre avec des mots simples et sincères. Les métaphores comme 'Mamie dort pour toujours' peuvent parfois embrouiller son esprit. À la place, il vaut mieux dire quelque chose comme : 'Mamie est morte, ça veut dire qu’elle ne reviendra pas. Mais on peut garder en nous tous les beaux moments qu’on a vécus avec elle.' Ce type de phrase, même difficile à dire, offre à l’enfant la clarté et la sécurité dont il a besoin pour comprendre, à son rythme, ce grand mystère qu’est la mort.

Les métaphores, même si elles partent d’une bonne intention, peuvent semer la confusion chez l’enfant. Si on lui dit que mamie "fait dodo pour toujours", il peut en conclure que dormir est dangereux, et développer une peur de s’endormir ou de voir ses proches dormir. De la même façon, dire qu’elle "est partie" peut lui donner l’impression qu’elle a choisi de ne pas revenir, ce qui peut être vécu comme un abandon.

Désamorcer la culpabilité

L’enfant, surtout s’il est dans cette phase où la pensée magique est encore présente, peut s’imaginer qu’il est responsable de ce qui s’est passé. Il pourrait croire que la mort d’un proche est liée à quelque chose qu’il a fait ou n’a pas fait : "Si j’avais été plus sage, peut-être que mamie serait encore là". Ces idées, bien qu’infondées, sont réelles pour lui et peuvent créer un sentiment de culpabilité qui l’accompagne longtemps si personne ne le rassure.

Les enfants ont parfois tendance à croire qu’ils sont responsables de ce qui leur arrive. Alors, lorsque la mort frappe, il est essentiel de trouver les mots pour apaiser cette culpabilité injustifiée. Vous pourriez lui dire doucement : 'Mamie était très malade, et son corps a fini par s’arrêter de fonctionner. Ce n’est pas de ta faute, ni de la faute de personne.' Ces paroles, simples mais sincères, sont comme un baume qui vient calmer leurs doutes et les aider à comprendre que certains événements sont au-delà de leur contrôle.

L’importance de répondre à ses questions

En général vers 6 ans, non bambins posent des questions très directes ou répétitives, comme : "Qu’est-ce que ça veut dire être mort ?" ou "Est-ce que toi aussi, tu vas mourir ?". Il est normal de ne pas toujours savoir comment répondre, mais il est préférable d’accueillir ces questions avec patience et bienveillance. Même si les réponses sont parfois inconfortables, elles permettent à l’enfant de construire une compréhension plus apaisée de la mort.

Créer un espace d’échange

En mettant des mots clairs et adaptés sur la mort, vous l'aiderez à ne pas rester seul avec ses peurs ou ses idées fausses. Il se sentira rassuré de savoir qu’il peut parler de ses émotions et poser ses questions librement. En choisissant des mots simples mais honnêtes, vous l’aidez déjà plus que vous ne le pensez !

Parler de la mort n’enlève pas la douleur, mais c’est un premier grand pas pour l' aider à mieux la comprendre et à grandir avec cette réalité de la vie.

Mère embrassant sont enfant
Mère embrassant sont enfant

Photo d'Ivan Samkov

Sentiments et émotions s'expriment dans le corps et dans les comportements

Le deuil, pour un enfant, n’est pas seulement une question de compréhension de la mort. C’est une expérience profonde qui se vit dans son corps, à travers ses gestes et ses émotions. Là où les adultes peuvent trouver des mots, les enfants traduisent souvent leur tristesse d’une manière plus directe, parfois déroutante, mais toujours significative.

La peur de perdre ceux qu’il aime

Quand un enfant fait face à la mort, il peut devenir plus collant, plus inquiet, surtout dès qu’un parent s’éloigne. Cette angoisse de séparation est souvent une façon de protéger ce qu’il lui reste. Il craint de perdre encore un autre proche, comme cela a déjà été le cas.

Le besoin des rituels pour dire au revoir

Être exclu d’une cérémonie, comme un enterrement, peut laisser l’enfant avec un sentiment de vide. Il a besoin de ces moments pour comprendre et pouvoir dire au revoir à sa manière. Sans ces rites, il se peut qu’il ressente de la frustration, voire de la colère, de ne pas avoir eu la chance de participer à ce processus de séparation.

La peur du sommeil et des cauchemars

Nous l'avons vu plus haut, des expressions comme "Mamie fait dodo pour toujours" peuvent, sans le vouloir, installer une confusion chez l’enfant, en associant le sommeil à la mort. Là où nous pourrions penser que notre enfant régresse, c'est aussi et surtout parce qu'il vit l'angoisse de s'endormir ou voir ses proches dormir . Il peut aussi développer des cauchemars à répétitions parmi les autres troubles du sommeil.

L’agitation pour fuir le chagrin

Tous les enfants ne pleurent pas ou ne montrent pas leur peine de manière évidente. Certains deviennent très agités, se lancent dans plein d’activités sans finir aucune d’entre elles. Ce comportement est souvent une manière de fuir le chagrin qu’ils n’arrivent pas encore à exprimer. Cela peut aussi être accentué si les adultes autour d’eux gardent leurs émotions pour eux.

Accompagner l’enfant dans son deuil

Un enfant ne saura pas toujours dire ce qu’il ressent, mais chaque réaction, chaque comportement, est sa façon de vivre son deuil. Il a besoin d’être écouté, d’entendre des mots simples qui l’aident à comprendre, et surtout d’être accompagné dans ses questions et ses angoisses. Lui offrir ce soutien, c’est lui permettre de traverser cette épreuve avec plus de sérénité et d’amour.

Idée de lecture

Au fil des séances avec les enfants que j’accompagne dans leur deuil, j’ai découvert un livre qui résonne particulièrement bien avec eux. Écrit par la psychologue Eloïse Junier et magnifiquement illustré, cet ouvrage parle avec des mots simples et des images touchantes, se plaçant à hauteur de leur monde. C’est une ressource précieuse qui aide les enfants à trouver des réponses tout en douceur, et qui les accompagne dans leur cheminement.

Soutenir l'enfant en deuil avec la sophrologie

Nous l'avons vu : un enfant en deuil se retrouve bien souvent déstabilisé par des émotions qu’il ne comprend pas . C’est un moment où il a besoin d’être accompagné avec douceur pour se sentir en sécurité et exprimer ce qu’il ressent. La sophrologie peut être une belle ressource pour l’aider à traverser cette période.

Avec des exercices simples, axés sur la décontraction musculaire, le souffle et la visualisation, l’enfant apprend à relâcher ses tensions et à retrouver un peu de sérénité. Un espace et un moment pour lui où il pourra déposer ses émotions. Ces outils lui permettent de vivre ses ressentis à son rythme, tout en construisant un refuge intérieur qu’il pourra utiliser à chaque fois qu’il en ressentira le besoin.

Prendre soin des émotions d’un enfant, c’est l’aider à se construire malgré les épreuves. Si cet article résonne avec ce que vous vivez, n’hésitez pas à explorer ensemble ce que la sophrologie peut lui apporter.

Sources

- Piaget, Jean. La construction du réel chez l'enfant. Delachaux et Niestlé, 1937.

- Kübler-Ross, Élisabeth. Les derniers instants de la vie. Labor et Fides, 1969.

- Centre National de Ressources et de Résilience (CN2R). Les spécificités du deuil chez les enfants. Publication en ligne.

- Fondation canadienne sur la santé mentale des enfants (CMHA). Helping Children and Youth to grieve after Suicide Loss

Couverture du livre "Mon Doudi est parti pour toujours" d'Eloïse JunierCouverture du livre "Mon Doudi est parti pour toujours" d'Eloïse Junier

Ed. Hatier- Coll. Les Histoires du calme-10/2024 Aut. Eloïse Junier .- Illus. Carole Xénard

Sentiments et émotions s'expriment dans le corps et dans les comportements

Le deuil, pour un enfant, n’est pas seulement une question de compréhension de la mort. C’est une expérience profonde qui se vit dans son corps, à travers ses gestes et ses émotions. Là où les adultes peuvent trouver des mots, les enfants traduisent souvent leur tristesse d’une manière plus directe, parfois déroutante, mais toujours significative.

La peur de perdre ceux qu’il aime

Quand un enfant fait face à la mort, il peut devenir plus collant, plus inquiet, surtout dès qu’un parent s’éloigne. Cette angoisse de séparation est souvent une façon de protéger ce qu’il lui reste. Il craint de perdre encore un autre proche, comme cela a déjà été le cas.

Le besoin des rituels pour dire au revoir

Être exclu d’une cérémonie, comme un enterrement, peut laisser l’enfant avec un sentiment de vide. Il a besoin de ces moments pour comprendre et pouvoir dire au revoir à sa manière. Sans ces rites, il se peut qu’il ressente de la frustration, voire de la colère, de ne pas avoir eu la chance de participer à ce processus de séparation.

La peur du sommeil et des cauchemars

Nous l'avons vu plus haut, des expressions comme "Mamie fait dodo pour toujours" peuvent, sans le vouloir, installer une confusion chez l’enfant, en associant le sommeil à la mort. Là où nous pourrions penser que notre enfant régresse, c'est aussi et surtout parce qu'il vit l'angoisse de s'endormir ou voir ses proches dormir . Il peut aussi développer des cauchemars à répétitions parmi les autres troubles du sommeil.

L’agitation pour fuir le chagrin

Tous les enfants ne pleurent pas ou ne montrent pas leur peine de manière évidente. Certains deviennent très agités, se lancent dans plein d’activités sans finir aucune d’entre elles. Ce comportement est souvent une manière de fuir le chagrin qu’ils n’arrivent pas encore à exprimer. Cela peut aussi être accentué si les adultes autour d’eux gardent leurs émotions pour eux.

Accompagner l’enfant dans son deuil

Un enfant ne saura pas toujours dire ce qu’il ressent, mais chaque réaction, chaque comportement, est sa façon de vivre son deuil. Il a besoin d’être écouté, d’entendre des mots simples qui l’aident à comprendre, et surtout d’être accompagné dans ses questions et ses angoisses. Lui offrir ce soutien, c’est lui permettre de traverser cette épreuve avec plus de sérénité et d’amour.

Idée de lecture

Au fil des séances avec les enfants que j’accompagne dans leur deuil, j’ai découvert un livre qui résonne particulièrement bien avec eux. Écrit par la psychologue Eloïse Junier et magnifiquement illustré, cet ouvrage parle avec des mots simples et des images touchantes, se plaçant à hauteur de leur monde. C’est une ressource précieuse qui aide les enfants à trouver des réponses tout en douceur, et qui les accompagne dans leur cheminement

Soutenir l'enfant en deuil avec la sophrologie

Nous l'avons vu : un enfant en deuil se retrouve bien souvent déstabilisé par des émotions qu’il ne comprend pas . C’est un moment où il a besoin d’être accompagné avec douceur pour se sentir en sécurité et exprimer ce qu’il ressent. La sophrologie peut être une belle ressource pour l’aider à traverser cette période.

Avec des exercices simples, axés sur la décontraction musculaire, le souffle et la visualisation, l’enfant apprend à relâcher ses tensions et à retrouver un peu de sérénité. Un espace et un moment pour lui où il pourra déposer ses émotions. Ces outils lui permettent de vivre ses ressentis à son rythme, tout en construisant un refuge intérieur qu’il pourra utiliser à chaque fois qu’il en ressentira le besoin.

Prendre soin des émotions d’un enfant, c’est l’aider à se construire malgré les épreuves. Si cet article résonne avec ce que vous vivez, n’hésitez pas à explorer ensemble ce que la sophrologie peut lui apporter.

Sources

- Piaget, Jean. La construction du réel chez l'enfant. Delachaux et Niestlé, 1937.

- Kübler-Ross, Élisabeth. Les derniers instants de la vie. Labor et Fides, 1969.

- Centre National de Ressources et de Résilience (CN2R). Les spécificités du deuil chez les enfants. Publication en ligne.

- Fondation canadienne sur la santé mentale des enfants (CMHA). Helping Children and Youth to grieve after Suicide Loss

Couverture du livre "Mon Doudi est parti pour toujours" d'Eloïse JunierCouverture du livre "Mon Doudi est parti pour toujours" d'Eloïse Junier

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À propos...

Hello, je suis Alexandra Dumoulin, sophrologue engagée pour les enfants et les adolescents. C'est avec pep's et dans un climat de confiance que

je les accompagne à évoluer les yeux fermés.

Alexandra Dumoulin

Sophrologue EI - Enfants & Adolescents

263, rue Nelson Mandela, 01630-France

SIRET : 98303562700022

Contactez-moi /Laissez un avis

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Portrait d'Alexandra Dumoulin EI
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